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#LesGensDeLaCom : Aline Ngando, Brand & Advertising manager chez MTN Cameroon

Avec 12 ans d’expérience dans le métier de la communication et marketing, Madame Aline Ngando a occupé des rôles importants dans des entreprises importantes dans notre marché. Aujourd’hui elle nous parle de son parcours.

OMENKART : Comment définissez–vous la communication ?

AN : Pour moi la communication c’est l’art de passer un message qui va être à son tour compris et bien interprété pas son interlocuteur.

OMENKART : Pour vous, c’est quoi être Brand & Advertising manager chez MTN Cameroon ?

AN : Ici, Chez MTN, c’est particulier parce qu’ on a une marque monolithique qu’on appelle master brand qui est MTN. En d’autres termes, la marque de l’entreprise donc la marque corporate se confond à tout ce qui est commercial. Le corporate n’est d’ailleurs pas géré par le service marketing. J’ai jusqu’ici travaillé essentiellement sur les produits et services que nous lançons. C’est purement et simplement un aspect commercial et savoir comment l’adapter à tous nos produits. Il faut gérer tous les contenus du plus petit support à savoir les sms au plus grand support qui est l’affiche Outdoor. Il y a aussi derrière tout ça, un travail de coordination. Il faut par exemple gérer le côté technique du produit, la cible et les mots à utiliser pour le promouvoir. Il faut aussi toujours être prêt à réagir face à l’évolution constante du marché.

OMENKART : On a remarqué vous avez utilisé beaucoup d’influenceurs pour votre dernière campagne pourquoi ce choix ? Quelle est votre définition d’influenceur ?

AN : Quand on choisit un influenceur c’est parce que son nom le détermine déjà. On a recours à un influenceur parce qu’il peut influencer rapidement une importante audience. Quelqu’un qui a une sphère d’influence transmettra un message beaucoup plus rapidement que certains médias. En effet, pour qu’un média soit efficace, il faut avoir recours à la Mediametrie. Cependant chez nous on ne sait pas mesurer notre audience. Les influenceurs eux, ont les outils sur les réseaux sociaux pour mesurer leur impact.

OMENKART: Y a-t-il des conseils que vous pourriez donner à un jeune diplômé qui s’intéresse a votre métier ?

AN : En réalité tout part de ce qu’on veut et je pense que comme dans tout métier, il ne faut pas faire des choses par mimétisme. Il faut faire les choses parce qu’on a la conviction et parce qu’on est passionné. Quand on fait quelque chose par passion, ça va au-delà de tout et au-dessus de toute frustration. Il faut aimer ce métier pour bien le comprendre. Il faut avoir une attention particulière pour les gens parce que si on est uniquement centré sur soi ou très renfermé, on ne sera pas performant. Il faut comprendre les gens et savoir interpréter leurs habitudes parce que ça permet de mieux doser le message qu’on leur renvoie. Il faut aussi aimer apprendre parce qu’aujourd’hui les réseaux sociaux et tout le marketing viral est en train de prendre le dessus sur les médias traditionnels. Ce n’était pas le cas il y a dix ans par exemple. Quand j’étais à B.A.T, il y a 12 ans,  il n’y avait pas ça. Il faut donc savoir s’adapter, se renouveler de façon constante sinon, on est totalement largué du jour au lendemain.

OMENKART: Un dernier mot

AN: KEEP IT LOVE IT. Dans chaque chose qu’on fait il faut savoir s’y attacher : aimer ce que l’on fait pour pouvoir le faire longtemps… 

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