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LesGensDeLaCom : Jim-Kevin MOUKOURY, Social Media Manager chez Les Laboratoires Biopharma

S’il ne faut retenir qu’une chose, c’est notre aptitude à réaliser bien plus que vous ne l’imaginez”. Tels sont les mots de Jim-Kevin Moukoury , lauréat au concours La Nuit du Web dans la catégorie Community Manager 2017. Actuellement Social Média Manager chez les Laboratoires Biopharma , Jim-kevin nous parle de son métier.

Omenkart : Quelle est ta définition du Community Management ?

Jim-Kevin Moukoury : le Community Management, je vais d’emblée éviter d’en donner une définition trop technique. C’est l’art de se faire porte-parole d’une entité plus grande que soi-même. Laisser déteindre sur  nous (le community manager donc) sa vision, sa ligne éditoriale, ses valeurs, afin de les communiquer (parce que c’est le but) et ce de la meilleure des manières possibles, à une communauté de personnes ayant un minimum d’engagement et de connaissance sur ladite entité.

Et si on devait en dresser une trinité : Représenter – Séduire – Eduquer, serait l’idoine.

 

Omenkart : Pourquoi avoir choisi cette branche de la communication ?

Jim-Kevin Moukoury : Loin de moi l’envie de paraître cliché, mais disons que c’est la branche qui est apparue à moi comme une évidence. En 3 ans, j’ai enchainé des profils assez divers allant du WordPress Blogger basique, à du E-Journalisme en passant par du Web-Reporting et bien évidemment du Social Media. Mon métier actuel est donc la résultante on ne peut plus logique de ce parcours. Heureusement, il ne cesse même à présent de se diversifier et de me diriger vers de nouvelles passions, parce que oui il ne s’agit que de ça.

 

Omenkart : À ton avis, quelle est la place de ce métier dans les entreprises camerounaises ?

Jim-Kevin Moukoury : les entreprises, certaines l’ont compris, gagneraient beaucoup à affuter leur présence sur les réseaux sociaux, et ce de manière efficace. Il est vrai que les métiers du digital souffrent encore pour le moment au Cameroun d’une présence réduite d’acteurs aux compétences optimales, mais le fait qu’il ait de l’avenir est inéluctable. Les entreprises camerounaises ont pour la plupart des rouages marketing empiriques, qui ont fait leurs preuves auprès des consommateurs d’antan. Avec la société de consommation actuelle, assaillie par une horde de millenials accros au thé & qui veut « tout, tout de suite », les réseaux sociaux sont une corde à laquelle l’arc des départements marketing-comm. pourrait difficilement dire non.

Omenkart : Quels conseils pourrais-tu donner à un jeune diplômé passionné par ce domaine ?

Jim-Kevin Moukoury : Sûrement pas un conseil d’ainé académique, (rires). Mais s’il est passionné, qu’il s’efforce de le rester, de se perfectionner en  l’art d’écrire correctement, d’être curieux, d’avoir l’œil sur tout ce qui se passe dans sa communauté. Parce que pour un jour la manager, il faudrait qu’il y ait appartenu. Oh, et surtout : Qu’il n’ait aucune limite. Mais vraiment …Aucune.

 

Omenkart : Un dernier mot?

Jim-Kevin Moukoury : Dans le process, profitez de la vie. Ayez de l’ambition. La passion c’est bien, mais on ne parle de passion que parce qu’il n’y en a pas qu’une seule. Expérimentez-en le maximum, vous verrez qu’il n’y a pas mieux.

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