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LesGensDeLaCom : SIMON MBELEK, responsable communication et relations publiques chez JUMIA Cameroun

Omenkart : M. MBELEK, comment définissez-vous les relations publiques et presses dans le contexte camerounais ?

Simon Mbelek : Cette question est devenue fréquente dans mon quotidien. Je préfère qu’on l’aborde sous l’aspect du métier et non de la science. Être chargé(e) des relations publiques et presses est devenu un poste clé pour toutes les entreprises en développement. Car une entreprise en développement a besoin de partenaires : médias, actionnaires, potentiels vendeurs, potentiels clients. Pour assurer la relation avec tous ces derniers, il faut une personne qui a vocation à le faire et c’est le rôle d’un chargé des relations publiques et presses.

 

Omenkart : Qu’est-ce qu’une entreprise telle que JUMIA gagne à avoir une politique de relations publiques ?

Simon Mbelek : JUMIA est une entreprise comme toutes les autres. Malgré son leadership dans l’e-commerce, elle cherche encore à se développer. Pour occuper la place que JUMIA a aujourd’hui, il a fallu des partenaires (ceux-ci n’existent pas si tu les connais pas), il a fallu les identifier, trouver le bon discours pour les amener à travailler avec nous, les persuader et, créer un climat de confiance avec eux. Cette politique a permis à l’entreprise d’être connue, respectée et d’avoir une réputation.

 

Omenkart : Quelle stratégie utilisez-vous pour garder de bonnes relations avec la presse ?

Simon Mbelek : Déjà tous les journalistes aujourd’hui sont devenus mes amis. Je me suis arrangé à ce qu’ils (les patrons de presses, les journalistes) soient comme la famille. Au départ c’était d’abord trouver le bon moyen pour travailler ensemble, ensuite on a traversé cette étape. Il nous arrive de manger ensemble, de nous assister mutuellement dans les évènements heureux et malheureux. Ailleurs l’on nous dira que pour avoir de bonnes relations avec la presse il suffit de monnayer, j’estime que la dimension humaine doit être prépondérante.

Omenkart : Quelles sont les 5 conseils que vous pouvez donner à ceux qui veulent faire dans ce métier ?

Simon Mbelek : Ce métier pour moi s’inscrit plus dans la personnalité. Premier conseil : être humain. C’est un métier qu’on ne force pas. Ensuite, être un bon orateur. Savoir parler et flatter les gens. Après il faut être un bon rédacteur. Avoir une belle plume pour mieux faire passer son message. Quatrième conseil : être très méticuleux. Avoir le sens du détail. Et pour finir je dirai : être humble. Humilité est une vertu de vie.

 

Omenkart : Un dernier mot.

Simon Mbelek : Tout d’abord merci à vous ! Je saisis l’occasion pour interpeller les entreprises qui n’ont pas encore intégré cette fonction (alors qu’elle permet au-delà de la communication classique d’aider l’entreprise à travailler sa réputation, son image et sa notoriété) de s’y mettre ; qu’elles soient petites, moyennes ou grandes.

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