LesGensDeLaCom : David Ekwabi chargé marketing à la Société Générale Cameroun

D’une créativité débordante et d’une volonté de fer, David Ekwabi, chargé marketing à la Société Générale Cameroun aspire à faire bouger les codes du marketing au Cameroun. Avec plus de 5 ans d‘expérience dans le domaine, il nous explique aujourd’hui sa vision du secteur.

Omenkart : Quelle est ta définition du marketing ?

David Ekwabi : Un des pères fondateurs du marketing Peter Drucker expliquait que « Le but du marketing c’est transformer la demande ou un besoin en chiffre d’affaire ou en demande rentable ». C’est ce qui définit, pour moi, le marketing ! Tout ce qu’il y a autour n’a pas d’importance à mon avis.

Omenkart : Pourquoi avoir choisi le métier de chargé de marketing ?

David Ekwabi : J’ai choisi cette branche pour 2 raisons : premièrement, parce que c’est dynamique et deuxièmement, parce que c’est ce qui se rapproche le plus de l’entreprenariat, c’est à dire le fait d’impulser soi-même les choses.

D’ailleurs, à vrai dire, je n’aime pas beaucoup le terme marketing. Je définis plus ce que je fais comme du business management.

Omenkart :À ton avis quelle place a le marketing au Cameroun ?

 

David Ekwabi : Pour moi c’est le deuxième axe qui va sauver le secteur privé après l’industrialisation. Aujourd’hui, quand je regarde les appels d’offres internationaux, il n’y a pas un seul champion camerounais, pour la simple raison que notre marketing n’est pas bon !

Il faut développer cette filière, mettre de l’ordre et identifier réellement les acteurs du marketing. On a eu beaucoup de chances jusqu’ici parce qu’il y a certains marchés et certains besoins qui roulent tout seuls, mais à terme tout se globalise.

Désormais, quand vous n’êtes pas fort ça se voit très vite. Au final tout n’est que marketing, et au Cameroun on doit adopter cette approche et enfin mettre le pied à l’étrier !

  

Omenkart : Quels conseils donner à un jeune diplomé qui s’interesse à ton métier ?

David Ekwabi : Il faut aimer prendre des risques ! J’avais un crédo avec mes amis à l’époque de l’ESSEC : « Quand tu sortiras de l’école, la seule chose que tu risques c’est qu’on te dise non ». Effectivement, tout ce que l’on peut nous dire c’est non… le reste nous appartient.

Il faut donc être honnête, envers soi-même d’abord, puis envers les autres et ses capacités. Il faut constamment chercher à s’améliorer. La filière change tellement que si tu restes dans ta zone de confort, tu vas être dépassé. Honnêtement, les études qu’on fait ne servent pratiquement à rien. Ça nous apprends juste la logique.

Omenkart : Un dernier mot …

David Ekwabi : Il faut toujours faire de son mieux pour ne pas avoir de regrets.

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